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Formations - Témoignages
 Témoignages   Lionel « … revenons au fil. La relation faite ici a pour motif l'étonnante congruence des propos de Denis avec ceux tenus par les enseignants d'aïkido. Denis dit que le fil est notre miroir. Quand le fil bouge, quand le fil vibre, quand le fil nous éjecte, ce n'est pas le fil : c'est nous-mêmes. Lorsque l'altitude nous perturbe, ce n'est pas l'altitude, c'est notre peur que nous rencontrons. Si l'on tient en équilibre sur le fil à 80 centimètres, et que l'on n'y tient plus à trois mètres, c'est que notre aptitude a y tenir est perturbée par notre peur. De même en aïkido, le partenaire n’est pas responsable de nos perceptions. Nous sommes créateurs de la situation et recevons une réponse comme d’un miroir de chacune de nos intentions. La difficulté que la situation installe dans les deux cas n'est pas une difficulté d'ordre motrice, mais uniquement d'ordre émotionnel. Denis dit encore, s'il y a une difficulté, il ne faut pas s'y opposer, il faut faire avec, il faut l'accepter, il faut la prendre, s’en faire une alliée. S'il y a un obstacle il faut lui retirer son statut d'obstacle. Il faut chercher son centre en soi-même et non sur des repères extérieurs, dès que l’attention est attirée par un problème, les actes se mettent à converger sur ce problème. Il suffit donc d'envisager l'obstacle comme une composante à égalité de la situation, pour que nos aptitudes à le traiter ne soient plus entravées par l'appréhension. Mais suffire n’est pas pouvoir… » Marta Je grimpe sur la plate-forme perchée sur la rive gauche. Neuf mètres plus bas, les bâtiments industriels  se reflètent dans l’eau d’un vert intense. J’ai rêvé de danser sur un fil dans tellement d’endroits, que la traversée du canal s’offre à moi sans angoisse. Je vis dans un décor funambulesque où des fils relient la cuisine de mon enfance au dôme de la Basilique Saint-Pierre, la terrasse de ma maison au Parvis de Saint- Gilles. Un décor où les fils usurpent la place des ponts qui enjambent la Vltava à Prague et la Neretva à Mostar et les funambules celle des oiseaux sur les caténaires. Je quitte la plate-forme pour parcourir mon rêve et je goûte à la légèreté d’être suspendue en équilibre. J’anime le fil qui à son tour me rend vivante : il descend sous mon poids et me relance ensuite pour me faire rebondir. Nos pulsations s’accordent et mes pieds glissent sur sa ligne fluctuante dans un mouvement perpétuel. Depuis les quais, l’image du fragile équilibre se mélange à la force de mon sourire. Impossible de tomber des rêves. Descendue de la plate-forme sur la rive droite, je m’allonge sur mon lit et l’adrénaline court dans mon corps pendant que je rêve. Parmi les passants qui s’étaient arrêtés le temps d’un instant partagé, quelqu’un marche dans son sommeil sur un fil tendu à côté de la lune. Nous sommes dans le pays des funambules où les habitants se déplacent sur des fils en dansant sur la symphonie des oscillations, partageant leurs vers dans les hauteurs avec ceux qui, ayant décroché leur esprit du sol, participent à la magie.  Hélène Héé Plic et Ploc Avec  2 jours de recul, je suis d’attaque pour t’exprimer mes sentiments par rapport à cette magnifique expérience. Assez paradoxalement, deux sensations totalement opposées se sont côtoyées tout au long de la formation : le plaisir intense et la PEUR ! Le plaisir, je l’ai ressenti à maintes reprises : du haut du fil mais  également à 0 d’altitude,  lors de nos discussions en fin de parcours (les pieds bien scotchés sur la pelouse). Tu as été très généreux dans tes paroles, dans la transmission de ton art et je t’en remercie ! Comme tu l’as justement évoqué, ce qu’il me manque, c’est une certaine confiance en moi. Tes mots  (« Je veux et je peux », …) m’ont  littéralement hypnotisé du haut de mon câble et permis de relever les défis. J’y ai consacré toute mon énergie, il était important pour moi de ne pas me décevoir et d’effectuer la traversée finale à 6 m de haut. Je t’avoue, j’ai ressenti cette traversée comme un énorme  moment de douleur. J’aurais  certainement pu me dégonfler en faisant l’impasse… Mais ce n’est pas dans mon caractère, j’aime aller au bout des choses ! Là-haut, je me suis sentie très mal : l’incertitude, le vide, la hauteur, mes jambes tremblotantes, les mains moites, …  n ‘en sont que quelques facteurs… Je me suis conditionnée pour y parvenir. J’ai laissé de coté  ma conscience rationnelle  pour pouvoir affronter toutes ces peurs. Mais comme je te l’ai expliqué, les vibrations de ta voix et tes mots m’ont portés et permis de réaliser la prouesse ! Le plus difficile fut de repartir dans l’autre sens… J’étais à 2 doigts de renoncer ! Mais merci de m’avoir encouragée. Voilà je dresse un bilan chamboulant et positif à la fois… En tant que débutante, ton enseignement m’a convaincue, j’applaudis ! Merci pour ton empathie, j’aime la connexion,  que tu noues avec l’étudiant, à croire qu’il y a un petit neurone nommé « Denis » qui se promène dans notre cerveau. Au plaisir de te revoir !   Brice "j attendais de ce « stage », une découverte du funambulisme, du défi de la hauteur. Je suis content, j ai eu ce que j attendais. J'ai grandit durant ces quelques jours. Pour moi, le funambule est une catharsis. Elle te libère des tensions que tu t'es infligées. A la fois, ca te provoque, te bouscule mais aussi te rassure, t'hypnotises, te libères. Quand j ai du faire la descente, je n ai pas voulu me tourner. Je voulais affronter mes peurs. Pour moi, parfois c était un combat entre moi et le vide. Qui va gagner ? Si je ne fait pas cette descente je déclare forfait. Quand tu es la haut. Tu es obligé de faire tomber les barrières. Tu es comme nu, tu es face a la mort, alors tu plaisante pas avec ca ! Je voulais vraiment faire une traversée en hauteur. J ai quand même le vertige. J ai beaucoup aimé le fait de se remplir de pensées positives.  « je veux, je peux ». C est une véritable construction de soi de faire du funambule. J ai tendance a douter et a être indécis. Avec le funambule, t'a pas le droit de douter ni d être indécis. Le travail en hauteur et la philosophie du funambulisme m a fait grandir et va me servir pour mon travail de fildefériste. Je suis content d avoir découvert cet art, qui est pour moi pour l'instant plus un art de vivre, une aide dans ta vie, et dans ton métier."
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